Les talents sont devenus digitaux. Les RH non.
La transformation digitale de l’entreprise relève d’une logique de consumérisation des pratiques et outils internes. Ou pour dire les choses autrement, ce qui se passe à l’extérieur, coté client, finira par se passer en interne avec les mêmes approches et types de technologies et cela pour trois raisons:
- l’entreprise doit s’organiser pour servir son marché et ses clients à un niveau de vitesse, flexibilité et expérience suffisant. On ne peut servir des sprinters en s’attachant un boulet à la cheville.
- le collaborateur est un client qui passe la porte d’un bureau. Il s’attend à y trouver un monde aussi simple, efficace, engageant que ce qu’il vit dans sa vie de consommateur.
- il n’y a pas d’expérience client sans expérience employé.
Pour toutes ces raisons la fonction RH devrait être une des plus avancées dans sa transformation, car: - c’est à elle de recruter les talents digitaux ou de faire en sorte qu’ils ne perdent pas leur potentiel digital en passant la porte du bureau.
- si la transformation est affaire de culture et d’usage elle vient en interne comme en externe par les Hommes.
- comme le marketing elle est en première ligne face à des interlocuteurs humains, clients dans un cas, candidats dans l’autre et, comme le marketing, elle devrait être la première à tirer les leçons de ce qu’elle constate et vit. La première consciente du décalage entre l’intérieur et l’extérieur.
Les RH et le digital: un fossé qui ne se comble pas
Pour lire la suite de l’article de Bertrand Duperrin paru dans FrenchWeb